Intentions

In 3008 MK3, Matthias Hossann
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« I’m just a soul who’s intentions are good
Oh Lord, please don’t let me be misunderstood »
Santa Esmeralda, Don’t Let Me Be Misunderstood

C’est pas si mal, en fait, que le doute se glisse un peu dans les esprits à propos de ce 3008, et qu’on ait un peu de mal à s’y faire tout à fait. On part, vraiment, du principe que ceux qui dessinent et sculptent les modèles qui se trouve in fine en concessions, sur les routes et entre nos mains sont au moins aussi passionnés que nous, et par leur métier et par les bagnoles en général, et que dès lors, tout ce que nous nous disons, ils se le disent aussi, et que dès lors, les doutes que nous avons, ils les ont traversés aussi.

Et ce qui est tout de même assez beau, c’est que malgré ces doutes, ils se soient quand même dit « C’est par là qu’on va aller ».

Il n’est pas inutile, pour nous accompagner un peu dans sur ce chemin, de plonger nos propres neurones dans les représentations que les designers ont du modèle qu’ils nous proposent. Et les sketches servent à ça : injecter dans nos neurones ce qu’ils ont en tête et ce qu’ils voient quand ils regardent leur propre création. Parce que nous le savons bien : si on se donne la peine de regarder un bon moment une bagnole sous un certain angle, on finit par la voir autrement, comme s’il y avait du jeu dans les proportions, un mouvement imperceptible entre les volumes et que peu à peu leur articulation, leur rythmique émergeait de la masse pour devenir compréhensible, ou lisible d’une nouvelle façon. De même, dans l’historie d’un modèle, le fait de l’observer dans son milieu naturel, la route, la rue, la file de gauche quand il nous dépasse, le parking de l’aire d’autoroute, toutes les situations, les postures dans lesquelles ses propriétaires vont l’emmener, va nourrir notre regard, alimenter notre vision d’une infinité de nouveaux angles, de nouvelles lumières, de textures inédites à mesure qu’on verra des exemplaires briller sous la pluie, refléter la lumière sombre et contrastée d’un ciel orageux ou, au contraire, ne plus rien refléter du tout parce qu’ils sont couverts de poussière ou de boue automnale.

Les sketches sont un peu comme les images du Paradis originel, ou des échographies intra utérines saisies rétrospectivement, permettant de souligner les traits essentiels d’un modèle. Et il n’est pas inutile de s’y référer pour regarder le nouveau 3008, afin de saisir ce que l’équipe qui l’a créé a voulu faire Est-ce qu’on peut dire qu’un design est réussi, si on a besoin de tels documents pour nous aider à le regarder ? C’est une bonne question, qui revient un peu à ce problème : est-ce que toute évidence doit être immédiate ? En réalité, il n’y a pas de réponse universelle à cette question. Simplement, les évidences les plus immédiates sont peut-être celles qui manquent un peu d’audace, dans la mesure où elles donnent satisfaction à des goûts déjà présents en nous. Ici, de toute évidence, le 3008 III est un peu trop disruptif et complexe pour qu’on puisse immédiatement le reconnaître comme réussi, du moins en photographie (il faut sans doute qu’on se méfie un peu sur ce point : l’engin est manifestement massif, et il est probable qu’on ne réalise pas encore tout à fait la nature de sa présence réelle, en trois dimensions, devant soi).

De cette série de visualisations partagée ces derniers jours par les membres du bureau de style Peugeot en général, et par Matthias Hossann en particulier, ceux qui nous aident peut-être le plus sont les plus élémentaires dans leur apparence : cette série de croquis en noir et blanc réalisés par Maxime Blandin, parce qu’ils ramènent le 3008 à ses formes les plus basiques, à sa géométrie, met en évidence les lignes de forces de son dessin et les tensions qui traversent ses volumes. En particulier, sur la vue de pleine face, on distingue comment nous devons lire le dialogue qui se tisse entre les optiques supérieures et l’ensemble constitué par la calandre et les griffes latérales. Et ce qu’on constate, c’est qu’en dessin, ça fonctionne. Dans la réalité, il est probable que tous ceux d’entre nous qui n’ont pas encore pu regarder un 3008 III dans sa pleine réalité physique n’en ont qu’une idée floue. Evidemment, écrire cela et se le dire, c’est nourrir encore une forme d’espoir, et le simple fait de devoir le faire indique qu’on est encore dans une forme de doute. Mais quand une marque prend ce genre de risque, qui est finalement le risque majeur dans ce genre d’exercice, celui de déplaire, on se dit que ça mérite quand même de laisser une chance à la proposition qu’ils nous font. Et ce d’autant plus qu’il est impossible, dans le fond, que les doutes qui s’agitent en nous ne les aient pas aussi remués eux aussi, et ne les travaillent pas encore un peu.

Et on imagine que cette tension, cette excitation, doit être en même temps redoutée et recherchée. Chez Volkswagen, ça doit faire un moment qu’on a oublié l’existence même d’un tel sentiment, si on peut oser cette comparaison pas très charitable.

Cette collection de vues en noir et blanc permet aussi de mieux saisir la symétrie du traitement des volumes, en avant et en arrière du modèle, avec cette même façon de tailler la masse pour dégager les angles et poser l’ensemble sur les roues. Ce qui permet d’aborder l’épineux problème des jantes, qui sont sans doute l’élément auquel on a tout de même un peu de mal à se faire. Ici toujours, on demande à voir en mouvement, mais pour le moment, en position statique, on a encore un peu de mal à digérer la proposition. Ce qui se dessine, c’est une étonnante similarité de démarche entre Peugeot et Renault, avec une même façon de déconstruire l’idée qu’on se fait d’une jante, pour la penser et la structurer, et dans le dessin et dans le travail des volumes, de façon tout à fait inhabituelle. Est-ce nouveau pour autant ? Pas tant que ça. Dans le dessin général, on se souvient d’expérimentations un peu semblables chez Citroën, sur la CX tout d’abord puis la XM. Et bien sûr ici, entre les jantes qui ressemblent tout de même beaucoup à des flasques aérodynamiques, et la ligne du vitrage qui remonte au niveau de la custode, on se dit que tout de même, il y a des petits airs de XM dans ce dessin. Et ce qu’on a en tête en regardant ces dessins, c’est qu’on serait curieux de voir un 3008 avec des jantes encore un poil plus grandes.

Géométrisation extrême aussi dans les rendus en couleur du même Maxime Blandin (les quatre visualisations suivantes), mais le jeu des ombres permet cette fois de souligner la façon dont la bête est sculptée. Ce qui est intéressant ici, c’est que contrairement à bon nombre d’autres mises en scènes virtuelles du 3008, les éclairages sont ici plutôt réalistes, au sens où les surfaces tournées vers le ciel ne sont pas artificiellement assombries. On discerne bien, dès lors, les pans coupés, à l’arrière, comme des promontoires sur lesquels viennent reposer les optiques, dont on peut dire qu’elles sont systématiquement plus acérées, ou incisives, sur les dessins que sur le modèle réel. On peut aussi observer que sur les mises en image de Maxime Blandin, les flancs sont traités de façon plus simple que l’agencement un peu complexe qui sculpte et dessine le 3008 réel, offrant aux vues de trois-quarts un aspect plus architectural, avec des surfaces plus sobres, et une impression d’ensemble plus nette. Mais c’est évidemment le travers des sketches : ils ne font pas de compromis avec la réalité. Sur le trois-quarts arrière en vue plongeante, on observe aussi un cintrage de tout le bas de caisse latéral qui fait ressortir les trains roulants selon un agencement de volumes suggéré par le soubassement noir, qui a pour objectif de creuser visuellement le volume du flanc. C’est sans doute dans ce sketch, et sous cet angle, que l’intention de créer un SUV à l’apparence vraiment très sportive se lit le mieux, avec une posture sur les roues qui pourrait être celle d’un Purosangue par exemple. Mais on reviendra un peu plus loin sur cette façon qu’a Peugeot, parfois, de s’inspirer de codes esthétiques venus d’univers automobiles extrêmement élitistes.

Les deux mises en images réalisées par Karjan Moorjani jouent davantage sur une dramatisation par la lumière, accentuant l’effet de maquillage autour des optiques arrière. Les poignées fondues dans les panneaux de porte, solution finalement non retenue, participent à l’effet très lisse que provoque le profil, et le traitement plus clair des bas de caisse et spoilers permet de percevoir différemment les volumes. A l’avant, toutes les petites variations opérées sur le bouclier donnent aussi à cette interprétation du 3008 des airs de ressemblance avec la première phase du 2008 actuel, avec un traitement en bas de face avant plus dynamique que ce que proposent finalement la version restylée du 2008, mais aussi le nouveau 3008. Les surfaces sont ici plus travaillées, plus détaillées, la grille inférieure de la face avant est davantage inclinée qu’en réalité, tous ces détails donnent davantage de force et de caractère à ce visage, qui semble aussi conçu comme un « tout » plus cohérent : les optiques supérieures paraissent davantage fusionnées avec la calandre et les griffes, alors que chez Maxime Blandin on parvient davantage à les déconnecter visuellement. Quelque chose nous dit que la recherche de cet équilibre a dû faire l’objet de quelques discussions en interne

Enfin, cinq sketches de Vladimir Chepushtanov. Au passage, on voit à quel point ces visualisations font partie de la communication officielle, tant elles font preuve d’une unité de style qui montre que ces interprétations sont en fait des guides visuels censés prendre notre regard par la main pour l’accompagner et le mener là où il faut se situer pour apprécier le nouveau venu. Vladimir Chepushtanov propose une lecture des optiques arrière un peu différente puisqu’elles sont traitées comme un seul et même bloc, les griffes étant fondues dans une masse plus simple, moins découpée. Ici encore le jeu de contraste entre le bas de la voiture, traité dans une teinte semblable au sol sur lequel elle repose, et le bleu de la carrosserie, aide à détacher visuellement celle-ci de ses trains roulants, ce que la voiture réelle peut difficilement faire. On sent davantage un effet de « coupé » posé sur un chassis off road, avec des flancs plus dynamiques et une expressivité exacerbée. Tous les reliefs sont radicalisés, le capot est nettement plus sculpté, les ailes plus proéminentes. La face arrière semble taillée selon des volumes goldorakiens, ses proportions sont beaucoup plus horizontales, alors que sur le modèle réel, la masse semble construite plus verticalement.

Osons cette fiction : on trouve souvent dans les modèles sochaliens une évocation, même discrète, de modèles produits par d’autres marques qui sont, davantage que Peugeot, reconnues comme créatrices de véritables « bagnoles ». Ainsi, les trois griffes sur la 208 font penser à la Mustang et on a souvent aussi discerné des traits de caractère maranelliens dans les productions Peugeot, sans que cette inspiration esthétique se poursuive dans la mécanique, évidement. Ici, on a l’impression, en regardant ces sketches, qu’on s’est demandé chez Peugeot à quoi pourrait ressembler un SUV produit par une marque reconnue pour sa sportivité, quelque chose qui pourrait faire penser à un modèle Lamborghini, ou Ferrari, et que le bureau de style a extrapolé, à partir de cette conjecture une forme qui pourrait être perçue comme une Peugeot. Et ça donnerait ce que les sketches nous montrent.

Mais les réalités techniques et les règles du marketing paraissent avoir, ensuite, rappelé tout ce petit monde aux exigences industrielles : les cibles commerciales sont asiatiques, plus qu’italiennes, on vous invite donc à transposer la géométrie expressionniste des sketches dans des formes nettement plus douces et, si possibles, raffinées, parce que l’enjeu est là : il ne faut pas choquer le bourgeois, tout en lui laissant croire qu’on ne le considère pas comme un bourgeois. Il s’agit donc de ratisser large, en gros, de Renault à Lexus, en passant par tout ce que la galaxie automobile asiatique sait produire aujourd’hui, tout en donnant l’impression de ne s’adresser qu’à une frange élitiste de la clientèle de SUV. Disons ça autrement : si on pouvait attirer tous ceux dont les rêves sont tournés vers l’Allemagne, mais dont le compte en banque est plutôt orienté vers la Corée et le Japon, alors on aura plutôt réussi un bon coup. Le résultat est un compromis dont l’allure est singulière certes, et pourtant beaucoup plus sage que ce que les dessins laisseraient imaginer, si on n’en connaissait pas encore la version industrialisée.

C’est peut-être là un des traits de caractère de Peugeot, depuis longtemps : nourrir stylistiquement le fantasme d’être autre chose qu’un constructeur généraliste, et essayer de traduire ce fantasme dans le style de modèles généralistes. Cultiver un malentendu qui permet de proposer des voitures somme toute familiales pourtant dessinés avec l’audace de productions visant des objectifs commerciaux plus confidentiels. Inviter la clientèle à fantasmer elle-même son entrée dans l’univers des happy-fews, sans pour autant avoir à abandonner son milieu propre : la masse.

On peut voir là une forme de mensonge. Et pourtant ça n’en est pas tout à fait un. Il s’agit plutôt de démocratiser des codes esthétiques habituellement réservés à quelques uns. Matthias Hossann théorisait cela en interview récemment : il s’agit de miser sur une sorte de culture esthétique que ne peuvent pas revendiquer les marques chinoises dont le style est de moins en moins banal certes, mais demeure cependant dénué d’ancrage historique, d’un vocabulaire de formes qui puisse raconter quelque chose. Certes, cette culture, il est assez probable qu’une partie non négligeable de la clientèle ne la possède pas non plus, mais sans être spécialistes, les gens savent encore à peu près distinguer une Peugeot et une Mercedes. L’enjeu, c’est qu’au premier regard ils continuent à le faire. Les griffes sont là pour ça. Mais les temps imposent aussi, peut-être, une certaine forme de radicalité ; d’une part pour une raison technique (il faut toujours qu’on puisse mettre un moteur à explosion à l’avant, ce qui dicte pas mal des contraintes menant aux silhouettes massives que nous connaissons aujourd’hui, et à la débauche de leurres visuels visant à gommer cette masse), d’autre part parce que les marques de luxe ne lésinent pas, elles, sur l’exacerbation des signes extérieurs de très grande richesse, et que tout l’enjeu pour un constructeur comme Peugeot est de ne pas devenir une marque banale de plus dans un paysage automobile qui, pour une part non négligeable, adopte un style normcore parfaitement anonyme, insipide, mondialisé, visant principalement à ne froisser personne, se privant aussi de la possibilité de passionner qui que ce soit. Si vous avez en tête l’image du nouveau Tiguan, c’est qu’on est sur la même longueur d’ondes.

Entre les sketches du 3008 et le 3008 réel, le gap témoigne de la distance qui sépare le design, l’ingénierie et le marketing. Tout est affaire de compromis. Poser une carrosserie fantasmée sur un chassis réaliste pour séduire des clients qui ont envie d’acheter ce qui plait aux autres, tout en ne roulant pas dans la voiture de Monsieur Tout-le-Monde, c’est le jeu d’équilibriste auquel le 3008 se livre, avec tout ce que ça comporte de « casse-gueule ». Mais il n’y a pas nécessairement de contradiction entre le dessin idéal que trace le designer et l’objet finalisé que le client récupère en concession : en réalité, on sublime aussi ce qu’on voit autour de nous ; notre façon de regarder les choses n’est jamais purement réaliste et objective. Nos yeux ne voient jamais d’un regard tout neuf, les images qu’ils nous envoient dans le cerveau sont croisées avec tout ce que notre mémoire comporte de souvenirs, et tout ce que nos désirs comportent de rêves. Les sketches servent à injecter dans nos souvenirs les images préalables sur lesquelles vont venir s’inscrire la découverte des premiers 3008 croisés dans la rue. Comme un calque Photoshop qui se déposerait sur le fond de la rétine pour qu’on voit chaque modèle réel à travers ce filtre rougeâtre et bleu, histoire de mettre un peu de relief dans la réalité.

Ces quelques images sont donc ici pour, façon Inception, placer en nous des pré-visions, poser sur notre nez les bonnes lunettes, télécharger dans nos neurones les intentions profondes des dieux créateurs pour qu’à notre tour, on accueille le 3008 animés par les bonnes intentions.

2 Comments

  1. https://youtu.be/hNtXY4sivAQ
    je pense que Kwamé avec sa verve habituelle a bien, à sa façon, cerné la question, et ou le problème. Cette face avant semble résulter d’un compromis suite au passage de relai entre Vidal et Hossann courant 2020, et à la nécessité de gérer le soft nose qui donne une identité si manifeste au 3008 restylé. Vidal semble parti avec son idée, qui donc se retrouve sur le Rafale, ce qui l’a rangé spontanément dans la catégorie Peugeot chez tous les observateurs, et c’est vrai que de profil, cette organisation fait vraiment penser à un félin, laissant Peugeot devoir décider s’il cherchait un moyen de différencier ce nouvel avant des futurs probables Renault. A moins que tout cela n’ait été clairement édicté mais bon qui le sait? Vidal va reprendre le soft nose, trouvons autre chose; ou Vidal fait savoir qu’en l’emportant avec lui les 2 marques vont trop se ressembler, vous faites ce que vous voulez….ou bien tout cela est négocié car les enjeux ne sont pas minces…
    Cet avant, en plus donc d’avoir perdu un élément très expressif, marquant de la nouvelle identité Peugeot, ou s’en privant, devient ce qu’il est, peut être un compromis, bien analysé par Kwamé, ou une erreur, ce que je pense, et qu’il pense aussi sans trop l’affirmer. Un capot trop doux surplombant une masse à la fois imposante et évanescente (dégradée), c’est une sorte de dé ou structuration qui ne marche que si cette partie supérieure avait été portée en étagement plus distinct. Justement comme les renders de Chepushtanov le laissent deviner gràce a ses exagérations expressives. Quelque chose comme un vrai couvercle séparé du reste, avec un capot plus marqué dans ses plis sur les ailes et des phares probablement plus enfoncés encore, tapis.
    Est ce que ces sketchs aideront certains à se faire à l’idée de cette face qui manque de franchise, c’est possible bien que ça puisse faire aussi l’effet inverse, déceptif…Car ce ne sont pas les compromis industriels qui ont enfanté cette face, mais ce qui s’est passé en 2020, les négociations qui ont accompagné le départ de Vidal, et très probablement le changement de pied.
    Ce qu’il nous faudrait, et on ne les aura pas avant un certain temps j’imagine ou jamais si cela fait partie du deal, ce sont les vrais sketchs de conception du véhicule, ceux retenus en 2018 et ceux définitifs en 2018 2019…De mon point de vue, ils devaient être assez proches de l’avant du Rafale, qui finalement semble une très belle évolution du 3008 restylé. On le saura quand quelqu’un fera un livre sur Gilles Vidal! Mais tous les designers , à commencer par ceux de Peugeot puis Renault savent exactement de qui il retourne. C’est délicat, ils ont obligation de se taire j’imagine…à moins que certains sites ou personnes aient pu parler ce ça. Comme Lignes/auto?
    En tout cas tous ces renders ne peuvent nous aider car ce sont des objets de communication dessinés après que le design définitif aient été gelé. les premiers en N et B mimant même les croquis de recherche! Tout cela ne sert qu’à nous faire croire que ce véhicule était conçu assez rapidement comme cela, en gros Peugeot nous dit circulez il n’y a rien à voir. Ces rendus servent presque au double sens à amuser la galerie…Pour moi c’est un élément de déception supplémentaire. Je crois que tout cela ne serait pas arrivé si Vidal avait eu la place de directeur de design Stellantis qu’il convoitait légitimement vu sa carrure et sa réussite jusque là. Enfin c’est comme ça que je sens les choses, et ainsi un enchainement fortuit d’ambition légitime déçue, négociation, départ aboutissant à un réaménagement stylistique.

  2. https://forum-auto.caradisiac.com/topic/489882-topic-officiel-peugeot-3008-iii-2024/page/4/#comments

    quelques vues réelles en bas de page….un peu déformées par l’objectif. Grise dans une atmosphère grise. Ca ne laisse pas d’interroger…en avance peut être sur cette façon un peu cybertruck d’amener des surfaces aiguisées sans trop de fioritures et volumes abrupts…elle va dénoter c’est sùr…. Les acheteurs du 3008 ont adhéré à sa modernité relativement bourgeoise, affirmée mais sans ostentation, très Peugeot depuis 2017. Que vont ils faire maintenant en fin de LOA? Les gens qui ont acheté le 2008 sont ils majoritairement ceux qui avaient le précédent, qui est très différent et un peu son opposé? On peut en douter, en tout cas une (bonne) partie d’entre eux a dù le trouver trop affirmé et spectaculaire, absolument pas discret. Et pourtant le succès a été encore plus évident. Cela va t’il se reproduire avec le 3008? Ou bien cette fois le curseur aura t’il été mis un peu trop loin? Que de questions en suspens….

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