Face/Off

In 2008 MK2
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Comment faire durer dans le temps un objet censé séduire ceux qui n’aiment que la nouveauté ? C’est sans doute une des dimensions du problème auquel Peugeot était confronté au moment de concevoir le facelift du 2008. Parce que le design de celui-ci était assez tranché, il visait une clientèle friande de disruption en s’appuyant assez intelligemment sur l’aptitude croissante d’une part non négligeable de la population ayant les moyens de se faire un peu plaisir dans l’achat d’un SUV de taille moyenne, à s’identifier aux early adopters, ces éclaireurs de la consommation qui ont toujours une longueur d’avance sur la mode, qui sont convaincus d’échapper aux goûts du grand nombre tout choisissant en masse les mêmes objets censés les distinguer des autres, qui pensent être singuliers alors que les objets qu’ils consomment sont, nécessairement, produits en série, de façon identique.

En fait, le 2008 tel que Peugeot l’a conçu pour sa seconde génération a fourni la preuve que, mine de rien, la clientèle de masse est capable, désormais, d’accueillir des formes pas si évidentes que ça, un design en rupture stylistique avec ce à quoi on est déjà habitué. Très sculpté, croisant les surfaces de façon complexe et audacieuse pour ce segment et sur un véhicule destiné à être vendu au plus grand nombre, le 2008 aurait pu ne pas plaire à tout le monde. Et d’ailleurs, sans doute certains l’ont-ils acheté précisément en se disant qu’au moins, leur choix les singulariserait par rapport au commun des mortels, avant de s’apercevoir qu’ils croisaient en fait des 2008 semblables à tous les coins de rue. De ce point de vue, l’audace stylistique semblait être dosée pile poil comme il le fallait, le modèle donnant à la clientèle ce qu’elle voulait, tout en allant juste ce qu’il faut au-delà des attentes pour que l’acheteur ait l’impression d’en avoir pour un peu plus que l’argent qu’il dépensait.

Peugeot a, en fait, compris l’enjeu auquel sont confrontées les grosses franchises cinématographiques, comme James Bond, ou les Avengers : il faut satisfaire le public par-delà ce que celui-ci croit vouloir, tout en satisfaisant néanmoins ses attentes. Et mine de rien, il y a là une ligne de crête qui peut susciter, dans le brouillard de l’anticipation à 6 ou 7 ans, quelques faux pas. Il est probable qu’à Sochaux, on ait compris quelque chose de capital avec l’étonnant succès du 3008 de première génération dont personne, au moment de sa sortie, n’avait imaginé qu’il puisse à ce point séduire les masses tant son physique était pour le moins déconcertant. Depuis, Peugeot reproduit l’exploit en provoquant juste ce qu’il faut de surprise pour que le client n’ait pas l’impression d’une répétition, et en faisant en sorte désormais qu’au premier regard, les nouveaux modèles séduisent plus qu’ils ne déconcertent, tout en déconcertant aussi un peu, quand même.

Rentrer dans le Rang

Mais voila : présenté en 2019, le 2008 deuxième du nom ne peut plus prétendre aujourd’hui être un jeune premier : très solidement installé dans le paysage automobile et clairement incrusté dans nos regards désormais habitués à ses pans savamment articulés, il ne peut plus appuyer ses chiffres de vente sur un quelconque effet surprise. Et même si on l’apprécie encore et si on peut le trouver assez réussi dans son genre, on se retourne moins sur son passage, on ne fait plus un détour sur son trajet du matin pour aller regarder l’exemplaire dont on sait qu’il est garé deux rues plus loin. L’effet nouveauté étant passé, et même si son design demeure avant-gardiste, le 2008 ne peut plus séduire ceux qui veulent jouer le rôle de pionniers du style.

Il était donc logique que son facelift soit l’occasion de l’accorder aux goûts plus communs d’un public plus classique, moins soucieux d’étonner les piétons et les amis, voulant juste acheter une voiture considérée, désormais, comme une valeur sûre, un modèle devenu une des références de ce marché. Ce qui importe à cette clientèle, c’est de ne surtout pas faire de faute de goût. Dès lors, elle a besoin que le marché valide par avance son choix, tout simplement en le devançant : ces acheteurs achètent ce qui s’achète déjà, et pour être plus rassuré encore, plus précisément encore, ce qui s’est déjà acheté, et ce en masse. La présence dans la rue, sur les parkings, aux péages d’autoroutes, sur les aires de repos, est une promotion bien plus efficace pour ces acheteurs qu’une campagne publicitaire branchée, précisément parce qu’ils ne cherchent pas du tout à être branchés. Cette clientèle ne se satisfait pas de succès d’estime, ce qui l’amène en concessions, ce sont les chiffres de vente : elle veut ce qu’il faut vouloir, c’est à dire ce qui ne nécessite en réalité aucune volonté personnelle, ni aucun goût particulier. Ce qu’elle craint au contraire, c’est de se mettre au volant, ou d’être vue dans une voiture qui puisse choquer les passants, heurter leur sensibilité. Nietzsche résumait bien cela dans son Ainsi parlait Zarathoustra : « Certains hommes veulent, d’autres sont voulus ».

Rester verticale ?

Or certains aspects dans le 2008 étaient un peu spectaculaires. Tout particulièrement sa face avant qui, mine de rien, ne sacrifiait pas aux motifs à la mode en se passant de fausses prises d’air, en choisissant au contraire d’assumer son aspect très vertical en affichant une belle façade verticale comme une paroi rocheuse, aérodynamiquement contre-intuitive, prenant le risque de paraître un peu étroite par rapport à sa hauteur. D’où un faciès très massif, une allure très frontale apparentant le 2008 à la confrérie des trucks, un peu à l’américaine. Et si le format global de ce modèle n’est pas à l’échelle de l’impression produite par sa proue, ce n’est pas très grave : ses volumes découpés de façon assez géométrique, formant des surfaces planes délimitées par des arrêtes vives structurant le dessin du SUV, donnaient à l’ensemble une cohérence suffisante pour que cet avant audacieux ne semble pas artificiellement plaqué sur un engin qui n’aurait pas les épaules suffisante pour ne pas être que de la gueule.

C’est à partir de ces observations qu’on peut comprendre la façon dont Peugeot a redessiné l’avant du 2008 : s’il n’était pas question de toucher à son profil, il était en revanche nécessaire d’accommoder cet avant aux goûts moins affirmés de la clientèle désormais visée.

D’où cette façade avant plus consensuelle, davantage en phase avec les exigences de l’époque : le facelift privilégie une allure plus horizontale, une structuration qui donne davantage l’impression que le modèle est doté d’un véritable bouclier courant sur la largeur totale de la face. Qu’il en soit fait selon la volonté conventionnelle ! Le 2008 y perd forcément en caractère : adieu la lèvre de spoiler inclinée vers l’avant qui servait à étroitiser visuellement cette face, et à donner à cet engin l’allure nerveuse d’une petite machine de guerre. Si le premier 2008 faisait penser à une Rancho embourgeoisée, la deuxième génération arborait la figure de ce qu’aurait pu être un Land Rover Defender bien bien énervé du 21e siècle. L’architecture de la phase 1 de cette seconde génération était en même temps complexe, et pourtant relativement lisse : on sentait cet avant fait d’un seul bloc, comme un ensemble de matière uniforme, cohérent. Le nouveau visage est beaucoup moins radical, et il cède à la tentation de l’illusionnisme ; on retrouve ces grands empiècements noirs, inspirés des prises d’air qu’on suppose destinées à refroidir des mécaniques supposément calorigènes, parce que théoriquement puissantes. En réalité, comme toujours dans ce genre de subterfuge, c’est un trompe l’œil qui ne trompe que ceux qui ont envie de l’être puisque c’est dans cet espace que viennent ce loger les six griffes constituant désormais la signature lumineuse de la marque, en lieu et place des sabres ou crocs actuels. Le reste de ces orifices est soigneusement clos par des surfaces striées à la façon du concept Fractal. Les stries lumineuses, qui marchent désormais donc pas groupes de trois, sont évidemment très présentes visuellement, et c’est bien leur raison d’être. Mais elles semblent aussi un peu déconnectées du reste du dessin. A priori, ce n’est pas forcément gênant, après tout, une patte dotée de griffe ne lacère pas les surfaces selon des motifs prédéterminés. On peut concevoir qu’il y ait une part de gestuelle hasardeuse dans la façon dont ces cicatrices balafrent ce visage. Mais on ne retrouve pas dans ce dessin le caractère graphique de la phase 1, avec ses fines lames qui, au contraire de l’implantation choisie pour la 208, se présentaient plus bas dans le bouclier, déconnectées visuellement des blocs optiques, comme la défense d’un morse qui émergerait en dessous du museau. Ces canines particulièrement bien dimensionnées paraissaient idéalement incisives. Dans le rétroviseur, je dois avouer que le 2008 est une des bagnoles que je trouvais jusque là un peu impressionnantes à voir approcher. J’étais carrément sensible à sa signature lumineuse qui posait ses proportions sur la route, et l’effet fonctionnait presque mieux encore sur les versions basses, qui n’étaient pas dotées des phares à trois griffes : en simulant le faciès des tout-terrains, ce visage s’accommodait bien d’une définition technique plus rustique, avec ses petits doubles yeux regardant à travers les paupières serrées, comme un fauve scrutant son environnement naturel afin d’y prélever sa nourriture, dentition déjà prête à la morsure.

Le passage de la barrette supérieure de la calandre en couleur carrosserie contribue à cet effet général : prolongeant le capot, diminuant visuellement la hauteur de la face avant, cette simple mesure cosmétique horizontalise cette face avant et diminue sa masse pour étirer l’ensemble sur la largeur, et lui donner une allure plus respectable. L’élargissement visuel de la calandre participe au même objectif, et on comprend là pourquoi les motifs, sur les extrêmité de cette ouverture, sont horizontaux plutôt que verticaux : tirer la masse vers l’extérieur pour que le regard parte vers les ailes, plutôt que se focaliser au centre. Les optique relaient de jeu aussi : si sur la première phase les phares dotés des trois griffes concentraient le regard de la voiture vers son centre, l’alignement en hauteur des trois modules, sans doute typique des Peugeot à venir (et ici, le New 2008 nous prépare à ce qui va suivre) positionne les yeux de la voiture plus loin vers l’extérieur, lui apportant une stature nouvelle. Ce n’est plus un jouet pour adultes qu’on regarde, mais une automobile plus mûre, et plus respectable. On comprend dès lors que la teinte orange vif disparaisse, au profit de ce gris, nettement plus timide.

Ce qu’on retrouve dans le nouveau visage, c’est une disposition qui fait penser à ce que proposait la 508 RXH, réminiscence rassurante comme il faut pour ceux qui ont envie de classicisme, dont les trois dents étaient posées là comme des ornements, une façon de rouler tout le temps avec les feux antibrouillards allumés, comme faisaient déjà certains dans les années 70, persistant encore à arborer ce signe extérieur d’équipement haut de gamme pendant la décennie suivante, habitude que les « signatures lumineuses » ont fait passer de la beaufitude à la branchouillerie universelle, démontrant une fois de plus qu’en terme de style et de mode, il ne faut vraiment jurer de rien.

Il faut aussi apprendre à être déçu

Evidemment, pour le bagnolard, cette évolution est décevante. Mais le bagnolard n’est pas la clientèle visée et, au pire, si soudain un fan du 2008 II première mouture voulait en acquérir un, le marche de l’occasion lui ouvrirait grand les portes coulissantes des concessions. Là, il s’agit précisément de toucher un public qui n’est pas viscéralement amateur de design, et de lui tendre la main en le rassurant, ce dont s’acquitte parfaitement ce nouveau visage : plus rien dans le 2008 n’est susceptible de heurter celui qui voudrait l’acheter, ou son entourage. Pour le dire plus simplement, on adore les jugements expéditifs de Design automobile sans filtre, mais au-delà du caractère féroce de ces critiques à l’emporte-pièce, et ce même si on en comprend et partage parfois les raisons, on peut simplement penser ceci : un designer n’est pas un artiste, et il ne peut pas se préoccuper uniquement de la beauté abstraite et théorique de ce qu’il conçoit. Un ensemble d’autres considérations interviennent dans son action, qui vont de l’usage à la commercialisation. Or, qu’on le veuille ou non, le public n’a pas en tête des critères identiques à celui qui est un authentique amateur de design, et donc de formes. Qu’on puisse désirer que les designers contribuent à éduquer l’œil du public, et donc de la clientèle, c’est légitime. Mais il semble que, précisément, la phase 1 du 2008 II a fait le job dans ce domaine. Mais on peut considérer que c’est, sur ce point, l’heure de sa mise à la retraite.

La Liberté, si je veux

Sa seule véritable audace désormais, elle la place dans ce que la clientèle peut choisir, ou non : les jantes. La 408 a propulsé Peugeot dans un nouvel univers, sur ce point, proposant en haut de gamme des jantes tellement inhabituelles qu’on se dit que décidément, chez Stellantis, on a décidé de ne laisser aucune spécificité esthétique à Citroën. La New 2008 poursuit cette voie avec un jeu de jantes dont le dessin est fondé sur quatre branches (comme on le fait d’habitude chez le cousin chevronné (décidément…)), jouant à complexifier le plus possible le motif au point qu’on ne discerne plus quelles sont les surfaces évidées, quelles sont les branches pleines. En regardant, parallèlement, les photographies de la 9×8 présentée dans sa livrée Le Mans, je remarquais qu’elle aussi présentait des jantes à quatre branches, un peu moins disruptives mais aussi bien tordues dans leur dessin. Le client pourra opter pour cette audace, ou choisir une monte plus classique parmi les jantes proposées. Ce faisant, Peugeot poursuit la piste ouverte avec la 408, indique que la marque va aller assez loin dans ce domaine, tout en ménageant le client timorée en lui permettant de laisser les early adopters prendre ce risque stylistique à sa place.

A l’arrière, les modifications sont réduites au minimum vital : la disparition du logo sur la malle, et un nouveau dessin de l’intérieur des optiques. Celui-ci suit la logique générale : exit les modules verticaux, bonjour les modules quasi horizontaux. De loin, on pourrait les trouver un peu simplistes, mais quand on s’approche on découvre des éléments au contraire très travaillés, ce sont de véritables lames lumineuses, telles que Peugeot sait les proposer depuis la 508. On a l’impression de regarder des optiques tranchées en deux par une lame aiguisée. La référence vaut ce qu’elle vaut, mais subliminalement, ça me fait penser aux optique arrière de la Ferrari Roma, mais en négatif en quelque sorte. Le lien avec les propositions récentes de la gamme, sur 308 et 408, est tissé, tout en conservant une spécificité à ce modèle. Encore une fois, Peugeot conjugue son vocabulaire de formes sans le répéter à l’identique.

L’audace, en scred

L’intérieur demeure ce qui peut encore cliver la population : on se fait, ou pas, à l’i-cockpit. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que Peugeot avait d’emblée mis les petits plats dans les grands pour que cette disposition soit adoptée par le plus grand nombre : design spectaculaire, écrans à tire-larigot, projection des informations en 3D, toggle switches, tout était mis en oeuvre pour que l’effet soit immédiat, saisissant, captivant. Le nouvel E2008 entérine la disparition du levier de vitesse. A vrai dire, si stylistiquement on comprend l’idée, fonctionnellement il s’avère que la conduite d’une électrique ne provoque pas un divorce définitif avec ce genre de commande : le passage de mode D en mode B est relativement fréquent, ne serait-ce que pour aborder une phase de décélération sans appuyer sur la pédale de freins. Et mine de rien, le levier de vitesse est idéal pour ça : il tombe bien sous la main, il n’est pas nécessaire de le chercher des yeux. Bref, on n’est pas absolument certain que la gâchette qui le remplace soit une aide évidente à la conduite (on comprend en revanche qu’elle soit moins coûteuse à produire et qu’elle libère de la place et de l’accessibilité sur la console centrale, certes).

Il y a en revanche un mini changement qui est plus important qu’il n’y parait : la nouvelle interface qui utilise désormais vraiment toute la surface disponible sur l’écran central. Finie l’amputation provoquée par l’affichage systématique des deux températures, à droite et à gauche d’un écran dès lors réduit, et ce alors même que ces températures ne sont pas réglables séparément… L’ergonomie et l’allure de cet affichage y gagnent, grandement. Pour le reste, à part de nouveaux sièges assortis d’une nouvelle sellerie, Peugeot reconduit l’intérieur tel qu’il existait déjà. Il se trouve qu’il n’a pas vieilli, et qu’il propose toujours quelque chose dont on ne trouve pas l’équivalent dans la concurrence. C’est sans doute désormais l’aspect le plus audacieux de la voiture, mais il est idéalement placé : les autres ne voient pas cette petite excentricité, on peut l’assumer pour soi sans avoir à la faire valider par les autres. Le 2008 propose donc, toujours, de faire une sorte de premier pas dans la singularité, en douce.

Jamais 2 sans 8

Reste une question : le dévoilement de la New 2008 est le prélude d’un changement plus important encore : le facelift de la 208. Pour des raisons économiques, on comprendrait que les changements sur celle-ci soient semblables à ceux qu’on découvre sur le SUV. Mais pour des raisons stylistiques, on aimerait que ce ne soit pas le cas. Son allure, sa posture, ses lignes plus basses réclament un autre équilibre, nécessitent qu’on n’étire pas son visage pour le faire sembler plus large qu’il n’est déjà. Il paraît nécessaire en particulier que si la signature à trois griffes est reprise, elle n’apparaisse pas comme un accessoire posé là parce qu’il fallait qu’il le soit : les optiques actuelles comportent déjà ce motif, on espère un peu intimement qu’il soit conservé, et éventuellement prolongé. e problème de la 208, c’est qu’elle est devenue un peu iconique d’elle-même. Il est dès lors délicat d’en modifier l’apparence sans rompre avec son identité propre. A vrai dire, on avoue une appréhension avant d’en découvrir la forme évoluée. Mais c’est Peugeot, alors on peut être étonné ; on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise.

En guise de post-scriptum, ce tout petit commentaire à propos de la vidéo de présentation, qui semble ne pas trop savoir si le destin du 2008 est urbain, ou s’il est voué aux escapades outdoors. Ce qui me plait bien, c’est le gros plan sur le donut. Le cercle étant un des motifs d’avenir chez Peugeot, aussi bien à l’intérieur de l’hypersquare qu’en guise de combiné d’instrument, la présence de ce motif ressemble à une sorte d’avant goût, ou de hors-d’œuvre.


En guise de conclusion, les sketches de Pierre Gimbergues, un graphiste qu’on suit du coin de l’œil, et dont on trouvera un de ces jours l’occasion de parler un peu. Il est toujours bon d’avoir en tête, finalement, ce genre de note d’intention. Ca permet de mieux comprendre le résultat final.

12 Comments

    • En effet ! Je me disais aussi que j’entretenais manifestement une monoculture orientée vers Stellantis, que je soigne aujourd’hui même en achevant deux trois considérations sur le concept Alpine.

      Il me semble que le lifting de la Clio mérite lui aussi qu’on y réfléchisse, mais j’ai eu trop peu de temps ces dernières semaines pour m’y atteler sérieusement. J’ai donné la priorité à la 5, qui me semble plus intéressante en termes de style. Mais si une faille spatio-temporelle s’ouvre devant moi, je plongerai dans cet infléchissement du style de la Clio, pour voir ce que ça dit de cette voiture.

      Merci pour la lecture !

  1. C’est un peu la capacité de Renault à rendre ses voitures plus équilibrées ou stables et jolies, et Peugeot à les rendre moins stables mais sexy. Depuis la 206, avec des oh et débats, mais qui sait peut être avant aussi (505/R20)! Le 2008 illustrant parfaitement cela dernièrement versus le si joli Captur. Et donc la tentation tentative de sexifier sa Clio avec un avant spectaculaire qui déstabilise toute cette jolie voiture propre sur elle……et donc ce que tu pourrais ou aurais pu en dire avec ton art qui je vois est constant!

    • Je ne sais pas si l’article va être à la hauteur des espérances, je l’ai déjà partiellement en tête mais souvent les véritables idées me viennent en rédigeant. Pour le moment, je finis une seconde salve à propos de l’A290, j’ai encore deux trois trucs à préciser à son sujet !

  2. Alors, la 208 restylée? Va t’elle avoir droit à un article dédié? Est ce qu’elle suit le même cheminement que le 2008 ? Non et oui! Apparemment non puisque là la calandre perd sa moustache et donc semble s’agrandir encore en mange presque toute la hauteur de la face, sans effet d’estompage autre que les tessons internes en dégradé. Donc avec effet renforcé que le 2008 a cherché à gommer (embourgeoisement). A l’inverse, les 3 griffes un peu similaires donc là oui. L’ensemble fait un effet de ah bon qui cloue un peu le bec! Je pensais que ce serait assez différent de ça…Quelque chose comme ah oui c’est bien visuellement , ça accentue encore sa personnalité, mais contrairement au 2008 (ou la Clio) , il n’y aurait rien à en dire…Perso, même si j’écris 3 mots ici par anticipation, l’effet que ça me fait c’est que c’est réussi et que ça laisse pourtant muet. D’admiration? Pas à ce point, mais plutôt sans commentaire. Sans trouver quoi de spécial à en dire…Peut être un article opposant les 2 démarches Clio 208….mais c’est toi qui as de la ressource donc à toi de jouer!

    • Hehe, effectivement, pour le moment, je ne trouve rien de très spécial à en dire ! Je suis encore dans la phase où je regrette un peu les phares de l’actuelle GT. Mais il faut que je creuse la question !

  3. même si je n’aime pas du tout cette débauche de griffes , tant qu »elles ne seront pas revues dans l’optique d’une sorte de vizor incliné en les intégrant dans un bandeau rétro futuriste, il faut reconnaître que c’est une belle optimisation de la 208. De peine face, un peu plus large, ç’aurait été sans peine la vision d’une nettement plus grosse Peugeot. On n’a déjà plus cette moustache destinée à disparaitre, simple bouche trou graphique soulignant la calandre. Les modules technos dans les phares hdg sont à mon avis plus pertinents qu’une prolongation des griffes. Et l’animation de surface de cette calandre charnue avec leur inclinaison, est parfaite, contrairement à la 408, à mon avis. Et j’ai désormais un peu peur pour le 3008 dont on voit maintenant la forme exacte à peine camouflée sur l’AutomobileMag, face avant plutôt bizarre, face arrière assez étrange, profil de 408 rehaussé….quelque chose de sec s’en dégage, alors que la 208 est dans son petit format magnifiquement opulente! Au secours, Vidal revenez chez Peugeot!

    • Le 3008 m’inquiète un peu, aussi. Mais je crois que je traverse cette phase avant toute révélation de Peugeot, avant d’être finalement rassuré.

      En fait, je trouve la nouvelle petite gueule de la 208 sympa, il y a quelque chose de réussi, mais qui me semble un peu en deçà de l’intention, qu’on ne fait que deviner en quelque sorte. J’ai trouvé l’angle que je vais suivre pour parler de ça. Il n’y a plus qu’à patienter!

  4. https://youtu.be/9jBdLSrIxoA
    bon, on a le 3008 presque plus camouflé. Tu l’avais vu? Assez 408 rehaussé, il me fait un peu ou « carrément » peur…j’espère que les formes se lieront plus entre elles que ce que la vidéo nous laisse supposer. C’est sec et abrupt là…..
    Le 2008 à sa présentation paraissait plus carrée et simpliste qu’il ne l’est en réalité. Un certain nombre de formes s’enroulent autour de transitions qui l’éloignent du cube. Ca devrait être le cas ici aussi et pourtant j’attends de voir cela visible, car mis à part les phares qui a un moment apparaissent courbes, dans l’ensemble l’effet boite est assez prégnant….malgré la direction de SUV coupé prononcé… je suis dubitatif.

  5. https://www.automobile-magazine.fr/scoops/article/39709-futur-peugeot-3008-son-look-definitif-sa-technique-sa-date-darrivee-on-vous-revele-la-totale

    j’imagine que tu as vu les dernières vues très réalistes de l’AM. On y est ou presque. On a encore cette calandre qui avance comme dans la génération précédente de Peugeot, (pourquoi faire ça franchement?) interprétée différemment avec l’abandon des chromes et l’effet mosaîque de nouveau présent. Ca donne ici un effet double étage pas désagréable mais bon….disons qui manifeste quelque chose d’étriqué, de pas inspiré. Bref attendons le 12 septembre pour voir comment tout ça va jouer avec les lumières et ces petites griffes latérales, anguleuses. Pour l’arrière, le gros volet est adouci par 2 plis diagonaux. Les feux reposent sur un promontoire incliné, ce qui est novateur et très intéressant. La plaque aurait pu être sur le volet, non ils ont préféré laisser cet immense surface nue….de grosses inscriptions viendront peut être meubler? Même pas sùr.
    Bon pour les vues générales, le toit flottant va certainement alléger cet ensemble, qui, qui sait, sera peut être tout à fait séduisant….même si perso je crains de détester cette face avant terriblement convenue.
    On serait donc à front renversé avec le Rafale, avant très affirmé et spectaculaire, et arrière (un poil trop) conventionnel (mais il vaut mieux dans ce sens là que l’inverse!!)…
    Tu peaufines ton article?

    • Mise en ligne demain matin !

      Ca aborde le 3008 mk3 sous pas mal d’angles et ça parle de pas mal de trucs. De Heartstopper par exemple (mais oui mais oui !)

      Suspens !!!

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