Arrêt au stand

In Advertising, Art, Compet', McLaren
Scroll this

Grosse pause estivale dans la rédaction des articles, parce que rien ne presse, parce que d’autres projets ont envahi l’espace de quelques semaines le clavier et l’écran, parce qu’il fait bon recharger les batteries.

Quoi de mieux, pour mettre fin à une telle suspension de l’écriture, que des images de pitstop saisies et restituées au ralenti pour faire la promotion de la marque Gulf, partenaire de McLaren en F1, et couleurs emblématiques dans l’histoire du sport automobile.

Le millimétrage de la mise en scène, dirigée par Al clark, est l’expression visuelle de la précision qu’impose cet exercice de haute voltige technique aux mécaniciens qui, tels des chirurgiens opérant sur des corps de métaux et de carbone, doivent s’hyper-spécialiser dans un geste précis, répété des millions de fois, jusqu’à ce que le corps les ait intégrés, assimilés et digérés, comme s’il s’agissait de fonctions aussi naturelles que la respiration, ou les battements du coeur.

Les travellings, mêlés aux titres, les gestes des corps en rotation autour de la mécanique, soulignent les gestes, les accompagnent pour les intégrer à un mouvement plus large, plus global, celui du stand, et en horizon de ce petit espace, celui de la piste, et de la même vitesse, qui s’y déploie à une échelle sans commune mesure. Sitôt les roues posées de nouveau sur le sol, le missile peut retourner sur son vecteur de force, et rejoindre le flux d’énergie pure qui tourne en boucle, d’une ligne de départ qui est, aussi, celle d’arrivée.

Le clavier de mon ordinateur a retrouvé ses touches slick. La saison peut commencer.

Submit a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Follow by Email
Facebook0
LinkedIn
LinkedIn
Share
Instagram