I went wandering

In Advertising, Art, Matthew P. Rojas, Movies
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à propos du spot Not All Who Wander Are Lost,
réalisé par Matthew P. Rojas pour Motor Society,
visible en fin d’article

Ailleurs, j’avais déjà évoqué Matthew P. Rojas, à propos d’un très beau film mettant en scène Erik Sands et Mason Woodward, deux lutteurs s’affrontant dans un combat vital. Ca s’intitulait The Altar, et c’était visuellement très prometteur.

Je ne savais pas à l’époque que je l’évoquerais de nouveau ici-même. Mais l’occasion m’est donnée de le faire car il vient de réaliser un spot vidéo pour le site de Motor Society, qui a pour objet la mise en valeur et la vente de voitures sortant de l’ordinaire. A vrai dire, le micro-film d’une minute est une promotion de la voiture qui en est l’héroïne, un bon vieux Toyota Land-Cruiser Station Wagon entièrement mis au goût du jour, filmé dans son élément naturel, c’est à dire la vie sauvage, là où il est la seule bagnole à des milliers de kilomètres à la ronde. Mais c’est aussi une bonne publicité pour le site lui-même, et mine de rien, pour le réalisateur aussi.

Car le spot est sympathique. Sans révolutionner le genre, il met en place ses éléments avec méthode et efficacité. L’engin mis en vente est super, pile poil comme il faut. Suffisamment rustique pour qu’on puisse réellement envisager de l’embarquer dans des expéditions un peu aventureuses et la vie au grand air, et juste assez stylé pour le démarquer de ses confrères purement utilitaires : quels que soient les angles sous lesquels il est filmé, il est super beau. Bien perché sur ses gros pneus, tout équipé avec l’accastillage qui va bien à ce genre d’engin : les rampes de phares additionnels, la galerie de toit, l’échelle pour y grimper, la grosse roue sur la porte du coffre. Tout est fidèle au vingtième siècle où cet engin est né.

Evidemment, on passe son temps à se demander comment le Land-Cruiser peut demeurer si propre tout en roulant en permanence dans un nuage de poussière, comment les personnages peuvent être si bien peignés, fringués, maquillés alors qu’ils sont censés aller de bivouac en bivouac; bref, on se doute bien que tout ça est un peu trop beau et propre pour être vrai. Mais bon, on se doute bien que, ce modèle étant à vendre pour la modique somme de 75000 $, il était peu probable que la réalisation l’envoie valdinguer dans le décor, ou s’arracher un essieu dans un croisement de pont négocié un poil trop vite. Mais les occasions de voir un modèle ancien et néanmoins comme neuf être filmé de façon aussi soignée sont en réalité assez rares.

Ca s’intitule Not All Who Wander Are Lost, c’est de la publicité de luxe, et c’est simplement un bon moment.

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