L’art d’accommoder les restes

In C3, Citroën
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Aussi surprenant que ça puisse paraître, la Citroën C3 s’est fait une place sur le marché automobile. C’est inattendu parce que les moyens qui lui sont donnés pour y parvenir sont modestes : plateforme ancienne, pas de dispositifs techniques de dernière génération, pas d’équipement hightech, rien de vraiment spectaculaire, pas de prétention à la premiumisation, pas de promesse de gentrification de sa clientèle. Tout dans la C3 semble être conçu dans la modestie.

Et pour autant, elle ne donne pas une impression d’austérité, ni même de vieillesse. En fait, elle est un peu comme cette cousine qu’on a connue adolescente et qui a aujourd’hui la cinquantaine. Elle n’est plus tout à fait celle qu’elle était, mais elle s’entretient, elle fait un peu d’exercice ; régulièrement, elle fait une couleur, un peu de maquillage, des fringues sympa, et à vrai dire, quand on lui jette un coup d’oeil au repas de famille, on se dit qu’elles ne sont pas si lointaines, ces émotions plus que trentenaires qu’on a connues jadis, et on s’aperçoit avec joie qu’elles n’ont pas tout à fait disparu.

Dominée par les stars française de sa propre catégorie, la C3 ne cherche même pas à les combattre. 208 et Clio se présentent sur le ring équipées d’un arsenal d’armes que PSA lui refuse. Il n’y a pas de complot contre Citroën dans le groupe, mais il fallait qu’une marque joue une autre créneau que la surenchère, et c’est Citroën qui a été choisie, sans doute parce qu’on parie toujours sur le fait qu’elle ait une autre voie à suivre, et que celle-ci soit un jour en phase avec les nouvelles formes de consommation, et les valeurs renouvelées qui s’imposeront nécessairement, un jour ou l’autre. Pour autant, la C3 ne trouve pas non plus dans la Sandero une sparring partnair qui soit tout à fait à sa mesure, car celle-ci, sans être désagréable, joue quand même très nettement la carte de l’austérité et du profil très bas, refusant d’être a priori sympathique pour se concentrer sur le strict essentiel. La C3, elle, malgré ses dessous qui sont ce qu’ils sont, n’a pas tout à fait renoncé à faire se retourner quelques regards sur son passage.

Evidemment, alors que la 208 et la Clio ont été renouvelées, quand la Sandero s’apprête à l’être, il est difficile de regarder la C3 se contenter d’un simple facelift sans se dire que l’avenir va être difficile pour elle. Bien sûr, il y a une clientèle qui est un peu intimidée par la débauche technique des vedettes technoïdes de la catégorie. C’est cool, un i-cockpit 3D, et bon sang, quand Peugeot arrivera enfin à livrer des e208 GT équipées comme elles sont censées l’être du Drive Assist +, la petite Peugeot devrait, carrément, conduire toute seule ! Mais en réalité, il n’est pas absurde de penser que de très nombreux automobilistes n’ont que faire de ce genre d’équipements, et souhaitent tout simplement continuer à conduire eux-mêmes leur voiture, en jetant de temps en temps un coup d’oeil à un compteur qui se contente d’afficher, tout simplement, la vitesse à laquelle la voiture est en train de rouler. Et quand ils s’arrêtent au feu rouge, aussi étrange que ça puisse paraître, ces gens là ne cherchent pas dans le regard des autres automobilistes une quelconque lueur d’envie. Pour autant, ils ont envie que leur automobile leur plaise. Et ça, mine de rien, la C3 sait faire.

Ce n’est pas qu’elle soit incroyablement belle, ni même spectaculaire. Si on voulait utiliser le mot juste, on pourrait dire qu’elle est pimpante. D’abord, « en vrai », elle semble plus grande que ce à quoi on s’attend quand on ne la connaît qu’en photo. Comparée à une Yaris qui a toujours semblé fluette, la Citroën occupe clairement son encombrement au sol, et cette perception de sa taille la rend accueillante. Avenante, elle l’était avant d’être restylée. Pourtant, son design souffrait d’un regard un peu vide, dénué de véritable expression malgré le recours au désormais traditionnel étagement des éclairages sur plusieurs niveaux. Les optiques aux formes vaguement rondouillardes faisaient penser à la petite C1, et ne semblaient être accordées à rien d’autre qu’elles-mêmes dans le dessin général de la face avant. On avait le sentiment qu’elles auraient pu être posées un peu plus haut, ou plus bas, sans que ça semble ni plus, ni moins justifié que la place à laquelle elles se trouvaient. Et pour enfoncer ce clou dans l’œil de la petite familiale, ces phares semblaient un peu désespérément vides, comme s’ils n’étaient habités d’aucune présence. On n’arrivait pas à en distinguer les détails techniques, donnant à l’auto un air un peu distrait, ou pire : absent.

C’est sans doute à cela que la C3 renouvelée tente d’apporter une réponse. Et c’est pour cette raison qu’en dehors des Airbumps, la seule partie de la voiture qui soit retouchée, c’est la face avant. Et si la version précédente affichait un air excessivement simplet, la nouvelle venue pousse peut-être le bouchon de la complexification un peu trop loin. Sans entrer immédiatement dans le jugement, observons simplement ceci, qui saute aux yeux : beaucoup plus de surfaces différentes, beaucoup plus de lignes, beaucoup plus de reliefs emboîtés les uns dans les autres, beaucoup plus de matières. La C3 s’offre un visage marqué par une plus grande sophistication, et à vrai dire, au premier regard, on a du mal à s’y retrouver. C’est un peu comme quand on regarde Renée Zellweger monter sur scène pour recevoir son Oscar. On sait bien que c’est elle, mais on a quand même du mal à reconnaître en cette femme au traits sacrément tirés l’héroïne du Journal de Bridget Jones. C’est elle, et simultanément ce n’est plus tout à fait elle. Une fois ce premier effet passé, que les yeux sont un peu désencombrés de cette accumulation d’éléments qui semblent provoquer un véritable bouchon dans la perception de l’engin, on se dit que, quand même, l’ensemble a gagné un peu en caractère, et peut-être en sérieux.

En fait, il se passe avec cette face avant ce qu’on voit chez les personnes qui, au-delà d’un certain âge, doivent porter des lunettes. Au départ, on a un peu de mal à retrouver leurs traits derrière la monture et les verres. La protubérance désormais formée par la calandre, les traits plus marqués qui descendent de la ligne supérieure qui joint le logo et la rampe de leds pour rejoindre les phares, tout ceci contribue à donner l’impression que l’auto porte désormais une paire de lunettes qui lui donne un air plus sérieux, et plus mûr aussi; et cet effet est renforcé par l’angle que forme la barrette chromée inférieure, qui descend en oblique vers l’optique, et qui fait penser aux surfaces de contact des lunettes avec le nez. Pour être honnête, quand j’ai découvert les premiers clichés, j’ai eu la même impression que le jour où Audrey Pulvar est apparue avec ses lunettes. Et on sait comment ça marche : ce à quoi il faut tout d’abord s’habituer deviendra absolument évident.

Mais voila, la C3 est une voiture, et parce qu’elle appartient à la lignée des Citroën, on ne peut pas s’empêcher de chercher en elle des signes de l’histoire de la marque, et un avant-goût de l’avenir. Or cette mise en perspective, en-deçà et au-delà d’elle-même peut à son tour apporter un peu de trouble dans la réception de ses lignes. Dans le passé tout d’abord, cette face avant évoque une ancêtre au destin esthétique un peu trouble : la Visa. Le nez proéminent de la C3 surligné de chrome a quelque chose de la masse imposante que constituait la calandre sur le visage de la première version de cette Citroën au physique un poil ingrat. Evidemment, les matériaux sont aujourd’hui bien plus valorisants, mais cette façon au premier abord un peu curieuse d’encadrer la calandre par les blocs optiques placés au second plan rappelle ce que les designers avaient tenté de faire sur la remplaçante de la Dyane. Alors, bien sûr, comme la Visa n’est pas vraiment la Citroën qui a le plus contribué à donner à Citroën une aura haut de gamme, et comme elle n’aura pas vraiment participé à redorer son blason stylistique, voir aujourd’hui dans la C3 l’écho de ce passé peut sembler curieux et un peu inefficace. Mais il faut tempérer ce jugement car, en réalité, la Visa n’a pas mauvaise réputation. Elle participe même aux raisons pour lesquelles le public a une forme d’affection pour la marque aux chevrons. Derrière son faciès pas facile, elle attire finalement la sympathie. Et retrouver un peu de ses formes dans la nouvelle C3, c’est attirer sur celle-ci, à son tour, ce regard bienveillant.

Mais on ne peut pas regarder ce facelift sans y lire, déjà, les traits des modèles à venir. Et ce qui nous y invite tout particulièrement, c’est le fait de reconnaître dans les blocs optiques avant les détails qu’on distingue déjà sur les prototypes roulant de la remplaçante de la C4. Ainsi, on a l’impression de découvrir en avant première le regard de ce modèle très attendu chez Citroën, puisque ça fait un moment maintenant que la Cactus joue les intérimaires à ce niveau de gamme, sans tout à fait parvenir à jouer parfaitement ce rôle. Trois sources lumineuses à l’intérieur d’un même bloc, et ce sur deux étages. Il y a là quelque chose qui rappelle, en très simplifié, le bloc optique du concept CXperience qui distribuait aussi son éclairage sur trois unités de chaque côté. Evidemment, le principe est ici simplifié, et une seule même vitre le recouvre, ce qui lui fait perdre la majeure partie de son caractère, mais il semble bien qu’on ait sous les yeux une part importante du faciès de la C4. Pour autant, on espère que celle-ci aura un visage suffisamment différent pour qu’on puisse y adhérer pleinement dès le premier regard, mais aussi pour qu’on ait l’impression d’avoir quelque chose à y découvrir, qui soit davantage un trait d’union avec les figures de styles qui définiront le futur de la marque.

On espère simplement que sur la C4, ces optiques dans un format agrandi contribueront à évoquer moins la Visa que ce modèle davantage susceptible de provoquer chez nous une saine nostalgie : la GS. Une telle référence ne semble pas impossible. Il suffirait pour cela que la calandre soit un peu moins en relief, que la géométrie de son ouverture soit simplifiée pour se rapprocher de la forme pure d’un trapèze, et que les optiques encadrent fidèlement et simplement cette calandre en accueillant sous sa grande glace les différents éléments optiques qu’on doit trouver à l’avant d’une voiture. C’était déjà sur cet effet de style que se construisait la face avant de la GS : vue de loin, on pourrait croire que le blog optique formé par l’ensemble des phares, des veilleuses et clignotants était intégré sous une seule et même vitre, perdant un peu le regard, qui ne savait s’il fallait reconnaître en ces optiques une forme verticale, ou horizontale. Et on rêve de retrouver un effet du même genre sur la C4, puisqu’on nous annonce une évocation de la vénérable GS dans ses traits généraux.

Evidemment, la refonte du visage de la C3 ne va pas suffire à en faire une star des podiums, ni une concurrente apte à se battre à armes égales avec les 208 ou Clio. Mais là n’est pas son propos : plutôt que ferrailler sur leur terrain, elle fait son bonhomme de chemin dans son propre monde, qui n’est certes pas l’univers de prédilection des bagnolards, mais touche en fait tous ceux qui ont rapport un peu plus distant avec l’automobile, tout en souhaitant, simplement, en avoir pour leur argent. Et de côté ci des arguments de vente, il est probable que cette modeste Citroën ait encore son mot à dire. C’est sa manière à elle d’être une digne héritière des voitures populaires auxquelles elle prétend succéder.


On ne va pas se quitter sans partager une petite galerie. Il n’y a pas pléthore de photos de la nouvelle C3 pour le moment, mais comme après tout l’essentiel de la nouveauté se trouve à l’avant, avec quelques clichés de celui-ci, on peut se faire une idée de ce que ça donne. On remarquera quelques très timides évolutions à l’intérieur, dans la sellerie des sièges advanced comfort, mais aussi dans le revêtement de la planche de bord, qui propose des fausses matières, comme du faux bois, ou du faux cuir. On est très très tenté de railler la démarche, mais en fait, on aurait tort : la C3 a pris le parti de ne pas se la péter, du coup, du bois véritable, ainsi que du vrai cuir seraient en réalité déplacés dans cette voiture dont l’esprit et les valeurs se trouvent, manifestement, ailleurs. Et pour compléter la galerie, la vidéo officielle qui fait la part belle à l’évocation des couleurs. Un mot à propos de ce spot. Tout d’abord, la C3 ne propose pas tant de couleurs que ça. Pas de jaune comme le fait la 208 (à laquelle le bleu semble d’ailleurs emprunté). Finalement, comme vraies couleurs, on n’a guère que du rouge et du bleu. D’autre part, il faut arrêter de faire la promotion de la caméra embarquée en nous montrant des clichés des utilisateurs saisis en compagnie de la voiture. C’est ridicule. La dashcam permet de prendre des clichés depuis la C3, pas vers celle-ci. Ce passage du film promotionnel fait penser à cette scène étrange dans OSS 117, Rio ne répond plus, au cours de laquelle l’anti-héros gare la MG qu’il conduit devant un magnifique paysage surplombant Rio, mais il fait sa photo à l’envers, avec en arrière plan de lui une véritable décharge sauvage. C’est à peu près à ce genre de gag involontaire que nous convient ici les communicants. Et on regrette un peu que, décidément, Citroën ne se donne pas la peine de faire quelque chose de plus intéressant de ce genre de dispositif. La marque a quelque chose à faire autour de tout ce qui peut se vivre avec les voitures, qui ne soit pas uniquement une expérience automobile. Elle doit travailler le prolongement de la voiture dans les espaces auxquels celle-ci donne accès. C’est ce qui manque encore à la gamme. On n’est pas tellement surpris de ne pas voir de proposition de ce genre sur le restyling de la C3. En revanche, on espère encore de l’invention sur la C4, dans quelques mois.

D’ici là, on aura sans doute eu notre dose d’imagination chevronnée avec la découverte, dans deux semaines, de la version définitive de l’Ami One, dont on parle pour le moment très peu, mais en laquelle on place une bonne grosse dose d’espoir.

6 Comments

  1. salut Harry,

    franchement je n’aurais pas pensé à la Visa, bon ni aux lunettes d’ailleurs, mais ma foi puisque j’adore ce bourrelet monté sur soufflets qui me faisait penser à de la patisserie en 78 80 dans les rues parisiennes, je valide cette comparaison très hasardeuse….
    Je crois que tu as oublié un élément important bien qu’apparemment anodin qui modernise mine de rien cette voiture, c’est l’airbump latéral. Avec ses 7 minigélules, ça a rapidement fait démodé. Là réduites à 3 c’est plus simple et franc, et ça va parfaitement au véhicule. Ca le modernise pour 3 sous; c’est parfait.
    La C3 a démodé instantanément les précédentes C3 et ringardisé la 208. Comment va t’elle se situer maintenant face aux nouvelles Clio et 208? Eh bien face à la Clio, rien à signaler elles traceront leur route sans dévier. Face à la 208 c’est moins clair. Personnellement, en concession j’ai été impressionné instantanément par le 2008, quand la 208 si attirante en photo m’a laissé de marbre, et la seule croisée sur la route m’a parue petite…… et puis il y a ce bouclier avec son petit sourire inférieur sous la grande calandre, qui fait songer aux maquettes de designer, et donc à un truc qui attend déjà son restylage, comme inabouti….
    Bon le seul souci de la C3, mais ça ne gêne pas les clients, c’est sa qualité de fabrication, ces ouvrants qui font encore un bruit de casserole, mais ça ne t’a semble t’il pas gêné sur la Cactus il y a quelques années…

    La nouvelle C4 va j’espère marquer un grand coup. Ca sera nécessairement différent de ce restylage, ce serait vraiment difficile d’imaginer que Citroen reproduise cette face, non ils savent être attendus sur quelque chose de neuf et un peu spectaculaire. La moustache sera forcément plus intégrée et symétrique comme sur la C Expérience. Et oui des optiques plus grosses et en coin peut être avec une calandre trapèze pour rappeler de loin la GS….
    Ton 3008 va te paraître si fade et convenu que que tu va rebasculer !

  2. https://www.passionnement-citroen.com/post/future-citro%C3%ABn-c4-de-nouvelles-illustrations

    voilà la proposition Auto plus qui je pense et j’espère est encore loin du compte. Citroen ne peut simplement continuer à juxtaposer des éléments il faut maintenant passer un cran supplémentaire. On verra, mais je pense que les triangles de C Expérience seraient bienvenus.
    Ensuite, entre cette nouvelle C4 et la future DS4, je me demande laquelle sera la plus proche de la Kia XCeed….. pour toutes ces voitures entre la berline et le SUV il y a des lignes qui convergent. Et c’est pour ça que j’ai toujours aimé le premier GLA !

  3. Tout d’abord, bienvenue pour ce retour dans les commentaires, ça me manquait !

    Alors, pour commencer, je n’ai plus de 3008, il est parti il y a trois semaines, parce que nous avons changé de stratégie de déplacement : nous avons commandé une e208, qui vient tout juste d’arriver chez le concessionnaire, et que nous allons découvrir cet après-midi avant d’en prendre pleinement possession la semaine prochaine. Et j’aime bien cette petite voiture, tout en étant assez d’accord avec toi sur le bas de bouclier, qui me semble reprendre le dessin de celui des 308 les plus modestes. Il n’est pas en soi désagréable, mais on se dit en le voyant que ça aurait pu être autre chose, sans trop savoir quoi.

    D’accord aussi sur la C4, que j’espère inattendue, détonante, un peu bouleversante tout en attirant à elle la sympathie. J’attends aussi beaucoup de l’intérieur. Bon, de façon générale, j’attends beaucoup de Citroën, et je croise les doigts, pour commencer, et j’attends fébrilement la découverte, demain, de la toute petite électrique qui sera au seuil de ce qu’on peut appeler une « voiture ».

    Ok aussi sur les airbumps plus gros, je n’en ai pas parlé dans l’article, mais je trouve aussi que c’est mieux ainsi, leur présence est affirmée sans devenir envahissante.

    Enfin, sur la légèreté de construction, en fait, moi ça ne me gène pas, parce que j’aime la légèreté de façon générale. On a loué il y a une semaine un espace Initiale, avec absolument toutes les options. De façon générale, c’est très accueillant, très « bien », mais bon sang, qu’est ce que c’est lourd, on le sent dès le premier toucher de volant, et ça ne cesse de se confirmer ensuite sur la route. L’engin est agréable, mais pour moi cette lourdeur est rédhibitoire.

  4. Evidemment maintenant les bobos en E.électrique doivent louer un monospace pour partir en vacances…..Ca permet d’essayer quelques modèles du moment, c’est pas mal finalement ! Et oui les Renault doivent être globalement plus lourdes en sensations quand on descend d’une Peugeot actuelle. Mais ça rentre dans l’ordre assez vite je pense…..moi à l’inverse, même si j’avais instantanément trouvé la 308 incroyablement légère ( comparée à ma pauvre ancienne 308), je crois que je n’aurais jamais réussi à m’habituer à avoir un volant sur les genoux pour pouvoir voir les compteurs. Je ne vois pas comment un volant ne serait pas « obligatoirement » placé en hauteur.
    Pour le choix, j’ai aussi du mal à saisir. Descendre d’un 3008 pour un 208 sans passer par la case 2008 me semble étonnant. D’autant qu’il existe en e.2008 et qu’il me semble finalement plus cohérent que la berline. Surtout en fait pour le rapport intérieur extérieur, le tableau de bord étant nettement plus adapté au SUV qu’à une citadine dans laquelle je le trouve un peu envahissant. Mais des considérations nostalgiques ont dù emporter le morceau et la décision, et peut être quelqu’idée de commencer à se faire au monde qui vient, sobrement, en faisant sa modeste participation ! Une sorte de geste du quotidien!
    Alors quitter l’impasse des rosiers sans réveiller le quartier, quelle compensation! J’espère qu’elle a quand même la jolie couleur qui va bien et rappelle un peu la Rallye?

  5. C’est étonnant, pour moi la position plus basse qu’impose l’i-cockpit me convient vraiment tout à fait. En louant cet Espace, j’ai trouvé la position de conduite vraiment étrange, avec cette obligation de lever vraiment la main pour saisir le haut du volant en manoeuvres. Idem pour le fait de devoir regarder à travers l’immense volant pour lire les indications des instruments.

    Le 2008 était tentant, mais d’une part on voulait rester en-deçà d’un certain budget, pour qu’il reste de l’argent pour louer de temps en temps quelque chose de plus gros, et puis le problème du 2008, c’est justement qu’il est plus gros, avec de plus grosses roues, et surtout un poids nettement plus conséquent. Du coup, l’autonomie de la batterie fond comme neige au soleil. La 208 nous permet d’aller de la région parisienne à la côte normande d’une traite. Le 2008 réclamerait, surtout l’hiver, une recharge en cours de route.
    Donc, ce fut la 208.
    A priori la couleur qui rappellerait la Rallye, ce devrait être le blanc ! Eh bien nous avons pris la 208 en bleu (cela dit, la 106 rallye existait en bleu, mais il était loin, très loin même d’être métallisé comme l’est celui de la 208 aujourd’hui !). A vrai dire, je ne vois pas grand chose qui puisse ressusciter l’esprit de la 205 rallye aujourd’hui, malheureusement. Peut-être une Ami – sport, à la sauce AX du même nom ? 🙂

  6. alors bleu c’est bien….mais l’avez vous essayée sur l’autoroute, terrain qui a priori n’est pas très indiqué pour les voitures électriques? J’imagine que sans une bonne dose d’insonorisants ce sont les bruits de roulement et autres aérodynamiques qui doivent devenir envahissants sur autoroute, puisqu’ils dépassent déjà le bruit des moteurs thermiques sur les voitures traditionnelles. Et sur ce point, il est possible qu’ils aient fait un petit effort supplémentaire sur le 2008….. Maintenant si l’autonomie, à batterie identique, est inférieure, ce qui est logique, il suffit de baisser le rythme de conduite, car 120 KM/H maxi doit être le rythme idéal sur un véhicule électrique.
    Pour le prix, les véhicules électriques et hybrides rechargeables ne se vendent quasi plus qu’en LOA tellement il est élevé. C’est donc un loyer locatif, et finalement ça déréalise la valeur des autos et a tendance à lisser les prix les uns par rapport aux autres….Un loyer d’ e.2008 en LOA était plus cher que le 3008?
    C’est marrant comme voir les compteurs à travers le volant te paraît maintenant étranger! Vraiment Peugeot a réussi son coup et ça doit marcher sur pas mal de monde vu l’engouement pour la marque. Mais à part la maniabilité qui semble évidente, je ne comprends pas du tout cette position de conduite. Siège bas, oui, mais volant bas aussi, plus ou moins sur les genoux, ce qui me fait penser aux voitures à pédales ou peut être aux voitures de course d’antan? Ca doit combler l’imaginaire des passionnés d’automobile….

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