K-way

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A la suite de la présentation du Defender, certains, y compris dans les commentaires de ce blog, se sont un peu émus de la transformation subie par ce modèle historique, regrettant que l’essentiel de celui-ci ait disparu. Le problème d’un tel modèle, c’est qu’il constitue tout entier sa propre essence, puisqu’il est exactement ce qu’il doit être. Dès lors, y changer quoi que ce soit, c’est évidemment l’éloigner de lui-même. Dès lors, c’est peu dire que le nouveau venu soit attendu de pied ferme. En fait, on en est carrément là : les fans de son prédécesseur sont en embuscade, barre à mine en mains, pour la lui balancer dans les rotules, façon Tonya Harding, histoire de lui apprendre à vivre.

Ce qu’on a perdu au change, c’est une évidente rusticité. Celle-ci, qui était l’expression de ses origines rurales, le liait au monde des engins agricoles, ceux dont on prend soin pour le service qu’ils rendent, plus que pour l’allure qu’ils nous donnent. Dans le « Land » originel, cette simplicité se repérait à l’inconfort général de l’engin, à ses sièges minimalistes, qui semblaient plus proches du banc, ou du tabouret, que du fauteuil automobile, à l’absence de place pour le coude gauche, qu’on ne pouvait poser ni même placer nulle part, au chaos des suspensions, qui ne laissaient rien passer de la route sans en informer tous les occupants de l’habitacle. Tout, dans le Land, semblait être en prise directe avec la matière dont il est composé, et l’impression générale qu’il laissait, une fois quitté, était métallique. Certes, à partir des années 80, on entrait dans l’engin en saisissant de modernes poignées en plastique. Mais jusque là, il fallait glisser les doigts dans une sorte d’anfractuosité dans l’aluminium plat de la porte, au sein de laquelle se trouvait une gâche métallique, qu’il fallait faire pivoter pour la déverrouiller. Ça résistait, puis soudainement, la porte se libérait dans un bruit de métal froid. Quand on la claquait, ça résonnait dans tous les sens. Quand on roulait, tous les éléments métalliques de la voiture jouaient les uns contre les autres une partition de percussions qui animait chaque déplacement comme si, ici, la mécanique avait colonisé l’ensemble de la vie intime de la voiture et invitait les passagers à se joindre à cette danse. Le Land était un véhicule froid à l’extérieur, froid à l’intérieur, aux matériaux durs, aux angles vifs. L’hiver, ses vitrages plats étaient l’empire de la buée, et la condensation formait sur ses surfaces métalliques des gouttelettes que le chauffage était impuissant à évaporer.

On pourrait rêver que Land Rover produise aujourd’hui quelque chose d’aussi radical. Mais ça ne plairait sans doute, finalement, qu’à une frange de la population, nostalgique de ces sensations mécaniques primales. Et il est probable qu’une bonne partie des clients potentiels du nouveau Defender ne fasse pas partie de cette frange de puristes. Tout comme il es probable qu’on ait tendance à être d’autant plus intransigeant sur ce genre de purisme que, en tant que non-client, on n’aura jamais à en subir au quotidien les conséquences. Il n’est pas dit qu’un temps revienne, où un véhicule apte à passer partout, et réduit au minimum vital en terme de confort, puisse être de nouveau ce qui sera attendu. Il faudra pour ça que la vie quotidienne soit conforme à de tels types d’usage, que l’accès aux ressources soit tellement complexe qu’on se soit habitué à vivre dans une plus grande précarité, un plus grand inconfort. Mais aucune marque n’a pour l’instant pour tâche de vendre des voitures post-effondrement.

Aussi, le nouveau Defender offre, manifestement, des sensations très différentes de celles que procurait son prédécesseur. Sans que ce soit ce qui le définit, évidemment qu’on aura chaud l’hiver dans son habitacle, et qu’il y fera frais l’été. Bien sûr il sera plus silencieux, même si ce n’est pas ce qu’on attend de lui. Mais, et c’est peut-être ce qui finalement heurte un peu les fidèles, en se convertissant à la structure monocoque, et en fabriquant désormais celle-ci en aluminium, le Defender semble avoir perdu, extérieurement, son aspect très métallique. C’est dû, évidemment, à la disparition de tout l’accastillage spécifique à ce modèle. Tout particulièrement : les charnières de portes apparentes, mais aussi la trappe à carburant encastrée, en profondeur, sur l’aile arrière droite. Manquent aussi désormais les multiples petits feux disséminés sur la carrosserie, comme ajoutés à celle-ci. Disparus, les vitrages qui semblaient remplir des ouvertures taillées à même l’aluminium des panneaux de carrosserie, révolus, les pare-chocs métalliques, et les dispositifs d’attelage à l’arrière. Les charnières, ça n’a rien d’anodin en terme de design. Au-delà de leur rôle d’articulation des ouvrants, elle jouainet involontairement un rôle esthétique, tant on voyait qu’elles étaient manifestement vissées à même le corps de la voiture. Les vis semblaient être littéralement agrippées à la carrosserie, ce qui donnait à celle-ci son apparence solide, robuste. Les charnières étaient donc le signe de ce qu’était dans le fond cette voiture : un outil dont on pouvait démonter et remonter les éléments périphériques sur le tronc.

A côté de l’ancien, le nouveau Defender paraît très lisse, et dépourvu de tels équipements. Enfin, il a évidemment des charnières, mais celles-ci sont désormais inboard, et donc invisibles. Finie l’impression de rigidité offerte par leur vision. Mais en fait, le mal semble plus profond encore : le rendu particulier des peintures produit cet étrange effet : le Defender a perdu son aspect métallique. Il ne ressemble plus à une machine outil. Et sans l’avoir rencontré « en vrai », on voit bien combien d’efforts ont été dépensés afin de feutrer les sensations qui se tissent entre lui et son utilisateur. Est-ce une erreur ? J’ai tendance à penser qu’il y a deux choses qu’il ne faut pas sous estimer. La première, c’est la possibilité de l’erreur. La seconde, c’est que ce qui semble raté ne le soit, en fait, pas.

En fait, l’aspect très lisse et mat du Defender me semble cohérent avec son positionnement. Evidemment, pour être aussi affirmatif, il faudrait pouvoir dire quel est ce positionnement. Mais sur ce point, je me fie toujours aux spots promotionnels diffusés au moment de la révélation d’un modèle. Ici, ça prend la forme d’un mini-métrage de deux minutes trente, réalisé par Mark Jenkinson, dont on a déjà, ici, analysé quelques réalisations (dont le spot célébrant la nouvelle Corolla, un des grands moments de publicité automobile de ces dernières années). Unstoppable, le clip promotionnel du Defender dit on ne peut plus clairement comment il faut regarder ce nouveau matériel off-road : sous l’angle des loisirs nécessitant d’embarquer participants et matériel là où une autre voiture n’irait pas. Aucune mise en scène d’une quelconque agressivité, ni envers les autres (le gars roule seul sur Terre, certes, mais là où les autres êtres humains n’ont pas encore mis le pied, exception faite d’une poignée de cavaliers perdus sur les hauts plateaux), ni envers la nature. Le Defender n’est pas une fin en soi, mais le moyen d’atteindre et explorer le monde par soi-même. Il n’est pas non plus un véhicule de promenade, et s’il est capable de traverser les étendues, quelles qu’elles soient, son usage est défini par son objectif plus que par le fait même de rouler à son bord. Ainsi, le lifestyle dont il est un des éléments de panoplie se déploie davantage hors de son habitacle qu’à son bord. Ce faisant, il pousse un peu plus loin encore la tendance développée par Volvo ou Citroën : la qualité de vie que propose le Land Rover ne se trouve pas en lui, mais dans ce à quoi il donne accès. Et disons-le aussi, l’expérience singulière à laquelle il invite ne réside pas, en théorie, dans le fait d’être vu à son bord, car il est censé vous emmener là où il n’y aura personne pour vous regarder.

D’où le scénario hyper simple : une ligne droite, imperturbable, maintenue à la boussole, façon navigateur gardant le cap, et affrontant de face tous les reliefs se trouvant sur son chemin, quels qu’ils soient. Au volant, Kenton Cool, star de l’alpinisme anglais, guide de très haute montagne, ayant inscrit une quasi quinzaine de sommets himalayens à son palmarès, à moins que ce soient les sommets qu’il l’ait inscrit au leur. Bref, pas tout à fait une gravure de mode embauchée pour prendre la pause devant un fond vert, avec du vent dans la chevelure. Kenton Cool est dans son élément, et on peut supposer qu’il roule vraiment en Defender. Le parcours ? Un aller simple qui est en fait un retour, depuis un territoire que ne couvrent que les réseaux satellitaires, comme si c’était une autre planète (c’est devenu une constante dans les publicités pour les SUV et 4×4, qui expriment comme l’intuition que leur usage puisse requérir prochainement une autre planète). Le trajet n’a rien d’un exploit, quand bien même les roues vont en baver, grimpant fingers in the nose de jolies grimpettes, tout droit, ou dévalant, terrain-response aux aguets, des descentes que la plupart des autres tout-terrain n’oseraient affronter. Tout ça est aisé, effectué sans précautions particulières, à peine un coup d’oeil au compas sur l’écran tactile, quart de café dans la main droite. La destination, c’est la maison, mais on ne la verra pas. On devine l’arrière-pensée du clip : le foyer, c’est cet horizon qu’on ne cesse de poursuivre, sans pouvoir s’arrêter.

Dans sa façon d’être l’enveloppe qui entoure ceux qui s’adonnent aux sports de plein-air, le Defender ressemble aux vêtements que ceux-ci portent. Evidemment, pour l’amateur de style urbain et casual, les fringues techniques vendues au rayon outdoor sont un des multiples visages que peut prendre le concept de cauchemar. C’est un style qui n’en est pas un, dont l’allure est entièrement dictée par les exigences techniques. Les matériaux doivent impérativement être efficients, alors leur aspect visuel passe au second plan. Les coupes sont pratiques, et les graphismes font ce qu’ils peuvent pour que le peu de faune qu’il reste sur Terre ne fuie pas l’alpiniste ou le randonneur quand il approche. Bref, vous voyez le genre d’allure qu’a Nicolas Hulot quand il n’essaie pas de se déguiser en ministre ? Eh bien voila. Le Defender est dessiné comme ça, pour ne surtout pas donner l’impression d’être autre chose que ce qu’il est. Bien sûr, l’absence de mise en scène est une mise en scène, et le no-look est un look lui aussi. Mais on oublie peut-être un peu vite que l’allure métallique du Defender, due à sa construction en aluminium, était en fait le résultat d’une contrainte technique : la pénurie de métal au moment de sa conception, en période de guerre. On a fait, alors, avec les moyens du bord, et ce qui était contrainte est devenu, avec le temps, élément de style. Ici, l’allure est de nouveau définie par l’usage. Et celui-ci n’est pas censé rester cantonné au goudron des routes sur lesquelles roulent ce que, d’habitude, on appelle « les voitures ». Le Defender doit pouvoir affronter les gravillons, l’eau, la boue, les ronces, les chemins trop étroits pour lui. Ça doit pouvoir frotter à droite à gauche. Pour autant, il ne serait pas très responsable de le détruire sciemment, vu le prix qu’il coûte. Aussi, on sait que les ingénieurs de chez JLR proposent, contre supplément évidemment, de le recouvrir d’un film capable de se réparer tout seul, mais qui a aussi le don de pouvoir être totalement retiré pour être remplacé intégralement. On peut penser que ce traitement implique quelques contraintes stylistiques, qui donnent son allure un peu particulière à la carrosserie de ce 4×4, tout comme les textiles techniques des vêtements de sport ont aujourd’hui une allure qui leur est propre, et définissent une nouvelle esthétique, à laquelle il faut parfois se faire.

En somme, jadis, rouler à bord d’un Defender, c’était se retrouver, qu’on le veuille ou non, dans l’univers des véhicules froidement techniques, à mi-chemin de la caserne et du chantier. Il était alors cohérent que le Land-Rover ait, toutes ces années, affiché son matériau de construction comme on montre son armure sur le champ de bataille. Depuis, les armées du monde entier ont opté pour des moyens de déplacement qui ne pourraient pas être déclinés pour le grand public. Hummer a essayé, et l’expérience a tourné à la mauvaise blague, à la caricature foirée. Land Rover sait que les espaces que parcourra son nouvel aventurer seront davantage pacifiés. On mesure évidemment l’embourgeoisement qu’implique une telle métamorphose, et c’est le cas de toute la gamme Land Rover, mais c’est sur un autre registre que ses frères de marque que joue le Defender : une bourgeoisie caractérisée davantage par le loisir que par l’apparence, la possibilité de profiter de son argent et de son temps libre pour vivre des expériences intenses et demeurer éloigné des autres, en se servant de la nature comme rempart.

Le Defender tel qu’on le fantasmait existe, sous au moins deux formes. L’une, c’est le modèle historique, tel qu’il s’en restaure encore beaucoup. L’autre, c’est le Bollinger B1. Et quelque chose nous dit que cette alliance de rigueur métallique et d’électricité n’a, en réalité, aucun autre sens que celui d’une pure mise en scène. Le nouveau Defender est une leçon de réalisme, jusque dans sa façon de décevoir ceux qui, de toute façon, ne l’auraient jamais acheté.

On comprend alors qu’il troque le treillis contre le K-Way. Et qu’il fasse désormais davantage penser à un Honda Element qu’à une Jeep Wrangler.

4 Comments

  1. bon, tu en remets une bonne couche, comme annoncé, et tu as probablement raison avec Land Rover qui n’est certainement pas la firme la plus bête du monde. Mais non, je ne suis pas convaincu par le coup des vêtements techniques. On parle du Defender, d’une îcone absolue, qui devait absolument le rester, pas d’ une berline avec des protections de carrosserie Active ou All road.
    Ensuite le Defender doit être à la hauteur de son ancêtre, et donc faire autant rêver à défaut de pouvoir l’acheter, et même et surtout pour l’acheteur. Comment le fait de ressembler aux anciens Discovery et Freelander en moins original et donc dépassé en 2020 pourrait faire rêver? Il a une jolie face arrière certes! Et un pur profil très abrupt très regardable.
    Et puis un Defender c’est une calandre, sinon à quoi bon? Ca doit manifester l’avancée dans un univers naturel difficile ou hostile. Là plus de calandre, fini, terminé….banalisé, anonymisé…dynamité!
    Et puis un Defender c’est des vitres, ça doit exprimer les ouvertures ou écrans sur la nature, un découpage. Là fini les vitrages, tout est masqué. C’est un film plastique latéral tout ce qu’il y a de commun.
    Bon les charnières on peut comprendre ! Mais d’une manière ou d’une autre il aurait fallu aussi manifester clairement des ouvrants, intérieur, extérieur, quelque chose de symboliquement marquant.
    Non Land Rover a fait tout l’inverse……
    Donc il ne restait que l’alternative futuriste, et là j’aurais dit banco. Mais Land Rover n’a pas réussi ou osé développer une proposition qui nous projette vers l’avant. Il ne restait que l’alternative futuriste non pas à celui qu’ils ont fait, là je dis niet, mais à la modernisation de l’actuel, qui aurait été tout à fait possible aussi .
    Non ce machin, et ce clip artificiel, désolé ça me conforte même dans ma sensation, je ne peux pas! C’est bien trop propre sur lui pour affronter décemment quoi que ce soit de manière authentique. C’est quand même la plus cinglante manifestation de ce que les riches croient et pensent avoir définitivement gagné et que le monde n’est qu’un vague ou vaste safari pour les exploits plus ou moins remarquables des winners….
    Non? Bon je suis un frustré! Mais en fait tout ça me fait pleurer.

    ps: personne d’autre n’écrit ici? Quel dommage.

  2. Je reviens dessus et j’y reviendrai toujours. Le concept doit dicter le design, et les designers ont bien des marges de manoeuvres créatrices si la ligne de départ est claire. Là ils leur ont dit il n’y pas d’autre choix que de faire un new Defender moderne. Sous entendu pour les riches ! Et c’est ce qu’ils ont fait en aplatissant tout.
    Alors non, il fallait abandonner le Land ou continuer à faire une sublime boite de conserve! (avec une calandre, des fenêtres et des ouvrants). Le tout en contemporain of course! Là ! Qui n’est pas d’accord au fond de la salle, levez bien le doigt!

    • En même temps, je comprends, et en même temps, je ne suis peut-être pas tout à fait d’accord (du coup, je lève le doigt !). Voici pourquoi, mais je ne suis pas certain d’avoir raison : il me semble que le land-Rover n’était pas une sublime boite de conserve. C’était une simple boite avec des roues, qui est devenue sublime parce qu’elle osait n’être que ce qu’elle était, ne cherchant pas à sembler être autre chose que cela. Du coup, si on l’avait dessiné pour être sublime, eh bien, finalement, il ne l’aurait pas été. Ca me semble du coup intéressant que le nouveau venu ne fasse pas grand chose pour nous séduire : il est comme il est. Il n’est pas disgracieux, mais il n’est pas non plus séducteur. Il faudra que le temps passe, qu’il s’offre des visages différents selon les équipements qu’on lui greffera, pour que peu à peu son allure s’inscrive durablement dans nos neurones. Pour le moment, on n’en est pas là. Mais je ne pense pas qu’à sa sortie, le modèle originel été perçu comme « sublime ». C’est notre regard actuel, nostalgique et rétrospectif, qui le trouve épatant. Mais on peut imaginer que le New-Defender puisse lui aussi trouver dans les regards futurs, quand on s’y sera habitué, une véritable reconnaissance esthétique.
      Du moins peut-on le lui souhaiter.

  3. je ne me suis jamais beaucoup intéressé à ces engins, et c’est cette histoire de nouveau Defender qui m’a fait me pencher un peu dessus. Au vu des quelques sujets sur lui dans Conduite Intérieure, il me semble que tu es plutôt passionné par ce véhicule. Et même si bien sûr ce terme n’a pas dù être employé à la sortie du Defender et puis peut être lors sa modernisation dans les années ? 70,80 ? force est de reconnaître du point de vue du design qu’il est incroyablement réussi ! C’est peut être même une sorte de chef d’oeuvre du design industriel. Si on le compare au Wrangler et au classe G, le Jeep est très joli, plus « mignon » et sexy mais pas intemporel, ou « massif » comme le Land qui donne cet effet de volume simple et parfait , sur lequel l’idée d’évasion s’appuie fermement pour se déployer. Quant au G, il suffit de les mettre côte à côte, le Mercedes est un baroudeur chic et bancal avec son volume cubique accroché à un avant presque pointu. Y a t’il d’autres concurrents historiques? Les japonais, mais ça serait long d’analyser des modèles aux qualités parfois évidentes, comme de beaux Patrol ou Land Cruiser mais qui restent éloignées du Land Rover, je pense.
    Donc pour moi le Defender était plutôt sublime, je le vois comme le papa du design automobile, quand la 911 (ou la DS) serait la maman !
    Alors, dans cette optique, avoir repris le profil quasi parfait du Defender pour en faire un nouveau moderne est à mon avis la moins bonne idée qu’il y avait à faire, car la comparaison est trop au désavantage du second. Encore une fois pour des raisons de design je pense, mais avant tout d’imaginaire. Le Defender fait instantanément rêver à l’aventure, le nouveau réduit à un ersatz chic et hyper efficace.

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